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Le blog de Cévenne
21 avril 2016

les ânes

les anes 

Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :

L'appellation « Âne » s'applique en français à plusieurstaxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après

Statue d'âne

Taxons concernés

Articles sur l'âne commun

Âne est le nom vernaculaire donné à certaines espèces de mammifères quadrupèdes de taille moyenne et à longues oreilles de la famille des équidés. Le plus connu des ânes est l'âne domestique (Equus asinus), issu de la domestication de l'âne sauvage d'Afrique (Equus africanus), et à partir duquel de nombreuses races ont pu être sélectionnées.

Vocabulaire
  • L'âne est un « équidé ».
  • « Âne » est le nom vernaculaire généralement donné aux animaux mâles.
  • La femelle de l'âne est l'« ânesse ».
  • Le petit de l'âne est l'« ânon ».
  • Un âne mâle reproducteur est nommé « baudet ».
  • L'âne « brait ».
  • Espèces considérées comme étant des « ânes »[modifier | modifier le code]

    Certaines différences morphologiques, comme la tête, le cou ou les pattes, permettent de distinguer les espèces différentes3 :

    • l'Âne commun (Equus asinus), c'est l'âne domestique issu de l'âne sauvage d'Afrique, qui se trouve aujourd'hui sur tous les continents. Il est donc aujourd'hui souvent présenté comme une simple sous-espèce de Equus africanus : Equus africanus asinus,
    • l'Âne sauvage d'Afrique (Equus africanus) vit en Afrique de l'Est, en particulier en Somalie ;
    • l'Âne sauvage d'Asie ou hémione (Equus hemionus) qui vit en Asie centrale et a certainement été ponctuellement domestiqué ;
      • l'espèce inclut aussi l'âne sauvage de l'Inde ou onagre (Equus hemionus onager) qui vit en Inde et dans les pays limitrophes du nord-ouest ;
    • l'Âne sauvage du Tibet ou Kiang (Equus kiang) se rencontre dans l'Himalaya ;
    • l'Âne européen ou Hydrontin (Equus hydruntinus), aujourd'hui éteint, peuplait l'Europe du Sud et le Moyen-Orient ;

    Les populations d’ânes sauvages sont menacées et certaines figurent sur la Liste rouge de l’UICN.

    L'âne domestique a formé des populations redevenues sauvages notamment en Australie et en Amérique : c'est le phénomène du marronnage.Âne commun et sesnombreuses races

    Âne sauvage d'Afrique Âne sauvage d'Asie Âne sauvage du Tibet
    L'âne et le transport
    Au xixe siècle

    À l'échelle de l'Histoire, l'âne demeure le second animal domestiqué mis au service du transport, après le bœuf. Selon les récentes études, il semblerait provenir d'Afrique, et sa présence à l'état sauvage est attestée dans la Vallée du Nil dès le Paléolithique Moyen (en Nubie, à Khor Musa). La présence, en Égypte, de l'âne domestique est effective dès le ve siècle millénaire avant notre ère, à El-Omari, puis au début du ive siècle millénaire à Maadi. Il faut attendre la fin du ive siècle millénaire pour le voir apparaître en Mésopotamie (un signe pictographique rend compte de sa présence à l'époque d'Uruk)

    Très vite, l'âne devient l'animal de transport terrestre privilégié en raison de ses larges qualités contrastant avec quelques défauts facilement contournables. Intelligent, frugal, rapide (jusqu'à 5 km/h). Néanmoins ses besoins journaliers en eau (40 L) et sa capacité de charge assez relative (entre 50 et 100 kg) ont très vite représenté des entraves non négligeables. Si l'archéologie nous renseigne peu sur son utilisation à la fin du Néolithique, l'épigraphie nous en raconte davantage. Ainsi existait-il, aux côtés de caravanes constituées d'une dizaine de bestiaux, de larges convois (jusqu'à 1000 têtes) destinés à acheminer les grains sur plusieurs centaines de km.

    L'âne dans la culture
    Un amant affublé d'une tête d'âne dans Le Songe d'une nuit d'été (XVIesiècle).

    Compagnon de l'homme depuis les temps les plus anciens, l'âne a très tôt été utilisé comme symbole. Mais c'est un animal à la symbolique ambigüe. Il peut en effet soit représenter le Bien et ses attributs sont alors l'humilité et la patience, soit le Mal et ce sont alors les adjectifs têtu, bête et borné qui le caractérisent. Les égyptiens associaient ainsi l'âne au dieu Seth, à la couleur rouge et à l'esprit du mal. Les chrétiens tiennent, d'un côté, l'âne en estime lorsqu'il est représenté dans la crèche ou lorsqu'il porte Jésus, mais d'un autre côté ils l'associent à la lubricité et à l'obscénité. Dans la languefrançaise, de nombreuses expressions et proverbes font aussi référence à l'âne. Il est ainsi utilisé pour personnifier l'ignorance, la bêtise, la folie, la disgrâce, la débauche, l'hébétude et l'entêtement C'est également un animal fortement représenté dans l'ensemble des arts. C'est ainsi le cas en littérature, où l'âne apparaît depuis les temps les plus anciens, comme dans les Fables d'Ésope ou dans les contes d'Apulée, chez les auteurs classiques comme Jean de La FontaineVictor Hugo ou Alphonse Daudet, et jusqu'à nos jours avec Le Petit Âne blanc de Joseph Kessel5. On le retrouve en peinture dans des scènes de vie rurale ou dans les sujets bibliques. Plus récemment, il trouve aussi sa place au cinéma, et ce, aussi bien dans les films dramatiques comme dans Au hasard Balthazar, que dans les films d'animations avec le personnage de l'Âne dansShrek. Enfin, il est présent en musique comme dans la chanson d'Hugues AufrayLe Petit Âne gris.

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